A ne rater sous aucun prétexte, l'exposition proposée cet automne au Mémorial de 14-18 à Notre-Dame de Lorette, Wool War One.

Du 15 septembre au 11 novembre 2018, "un hommage tendre à une génération sacrifiée", dans le cadre de la Mission du Centenaire.

On y retrouvera les soldats de laine tricotés (en pièces détachées :corps, paquetage et vêtements) par 500 personnes, dont un homme, des 5 continents pour rappeler ce que fut la Grande Guerre. Un projet né en 2014 au Musée de la Piscine en Roubaix et qui a bien voyagé depuis et va faire escale au Mémorial international de Notre-Dame de Lorette.

Anna, orthophoniste lilloise connue sous son nom de plasticienne, Délit Maille, a été touchée par la part d'humanité de cette guerre, le côté "comédie humaine" de cet épisode terrible de l'histoire qu'évoquent les innombrables tombes de ces soldats souvent bien jeunes. Pour en savoir plus sur sa démarche et l'organisation du projet  : clic ici.

Pour en savoir plus sur le mémorial international de Notre-Dame de Lorette et la bataille dont il garde le souvenir : clic ici !

Lors de la présentation à Parsi de cette armée de laine en 2015, le Grand Palais a édité un livret pédagogique sur ce projet. Pour le télécharger,  clic ici.

Après avoir fabriqué des capes pour les bergers au 19^e siècle, la Filature Terrade s'est tournée vers la transformation des toisons en fil. Une filature rescapée, qui résiste à la concurrence (chinoise) en s'adaptant aux attentes de ses clients. Fabrication du fil, mise en couleurs avec des teintures végétales : 6 personnes transforment chaque jour 100kg de toisons en fils utilisés par les plus grands noms de la mode et de la tapisserie en France et en Europe.

Voir un reportage diffusé sur TF1 en mai : clic ici !

En savoir plus sur cette entreprise entre tradition et innovation, sur les possibilités de la visiter en visite guidée : clic ici !

La broderie participative inspirée des modillons de l'église et lancée par Myrtille Brochoire avance bien. Chaque jour de nouveaux noms s'inscrivent sur le carnet de broderie.

Alice, 6 ans, s'est passionnée pour cet exercice de vacances. Il reste encore un peu de temps pour finir la broderie !

Jusqu'au jeudi 9 août compris, les brodeuses et les brodeurs intéressés trouveront sur place, aiguilles et fils préparés par Myrtille Brochoire.

Pour suivre l'avancement de la broderie : clic ici !

Profitons de la visite  de l'exposition pour admirer les 101 broderies illustrant le bestiaire de la Petite Montagne,  les p'tits bêtins tout doux de Christelle Fillod, les superbes photos animalières de Philippe Tatre, les broderies d'art de Myrtille Brochoire et les mosaïques de Jean-Louis Monnier.

Sans oublier les animaux du village photographiés avec tendresse et humour par Jacques Lubczanski !
 

Les ganivelles, pleines d'idées et de poésie, de Pascale Maheut ont donné des idées à bien des visiteurs. On les retrouve derrière la broderie participative et dans des tiroirs colorés où elles se cachent !

Un petit coup d’œil aussi aux lettrines inspirées du Moyen Âge avec lesquelles Joëlle, de Poligny, a brodé le nom de Gigny, peuplé d'animaux : superbe !

Tout le programme de l'exposition : clic ici !

Le petit Echo de la Mode revisité ! Avec leur humour si particulier, les frères suisses Plonk et Replonk donnent une nouvelle vie à ce magazine emblématique !

Après le musée d’Orsay et de nombreux espaces culturels, le Petit Écho de la Mode passe à la moulinette Plonkienne ! 12 images détournées à découvrir en grand tirage et sous forme de cartes postales. Attention, dérapages surréalistes non contrôlés !

Ouverture :

De septembre à juin
Du lundi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 17h

Juillet & août
Du mardi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 18h
Le dimanche de 14h à 18h

Le Petit Écho de la Mode - 2 rue du Maillet - 22170 Châtelaudren - tél :  02 96 79 26 40

Sylvaine Lenoir a présenté dans son blog Ouvrages de dames  l'exposition consacrée en 2008 au magazine par la Bibliothèque Forney à Paris, sous le titre "Mode de guerre.

A regarder aussi, le très intéressant reportage sur l'histoire de ce magazine qui a habillé la France entière avec ses patrons gratuits encartés dans le magazine dès 1897 et régalé les amatrices de romans-feuilletons : clic ici !

Le Petit Echo de la Mode, premier et plus grand magazine familial de l’Histoire, a été fondé en 1880 par Charles Huon de Penanster et son épouse Claire. Il connaît un succès immédiat et atteint dans la seconde moitié du XX^e  siècle des tirages de plus d’un million d’exemplaires chaque semaine. Il disparaît 1983, après plus d’un siècle d’existence !

En 1920, à l’étroit dans ses locaux parisiens du Parc de Montsouris, le Petit Echo de la Mode décide de la création d’une filiale en province, loin de la ligne de front après les ravages de la guerre de 14-18. La direction opte alors pour Châtelaudren. La capitale historique du Goëlo offre l’énergie hydroélectrique de la rivière - le“Leff”- à cette nouvelle imprimerie qui transforme la ville en capitale des patrons-modèles.

Aujourd’hui seule rescapée de l’odyssée des Editions de Montsouris, la friche industrielle bretonne est devenue un Centre-Ressources qui, année après années, collecte les éléments d’une formidable aventure éditoriale.
Ce lieu chargé d’histoire invite chaque année à un nouveau voyage dans le temps dans son superbe décor de métal, de briques et de béton.

Pour en savoir davantage sur le projet culturel et touristique qui anime le territoire autour de ce site emblématique : clic ici ! et clic là !

Inspirée des modillons sculptés médiévaux qui courent sous le toit de l'église abbatiale de Gigny, la frise à broder mise au point et commencée par Myrtille Brochoire avance au rythme des visites.
 

Qui vient broder au point de tige, de couchure ou de Bayeux, des points utilisés au Moyen Âge, par exemple dans la Tapisserie de Bayeux  ? Myrtille a préparé des fiches explicatives fort bien faites qui facilitent la découverte de ces points nouveaux pour certaines... nouveaux et qui vont vite !

Voici une preuve que ça avance ! Les brodeuses ont de 10 ans à un peu plus...

Voici le programme de l'exposition et des animations qui l'accompagnent.

A noter : mercredi 18 juillet, Martine Sautory nous racontera le message des sujets sculptés des modillons médiévaux et Michel Vernus nous fera découvrir l'histoire et les histoires qui se rapportent au cochon "cet habillé de soie" . Tout le programme est ici : clic !!

Et puis, venir visiter l'exposition, c'est aussi l'occasion de découvrir de nombreuses réalisations en broderie et patchwork. Et aussi le passé prestigieux de Gigny, première abbaye fondée dans le Jura par Bernon qui allait ensuite devenir aussi abbé de Baume-les-Messieurs et fondateur de Cluny !