Voici une suite à notre précédent article sur la réouverture de Notre-Dame de Paris.
Les paroisses des paroisses de la capitale ont participé à la manifestation. Elles étaient précédées de la croix processionnelle conçue par Goudji. Cet artiste d'origine georgienne a réalisé a des mobiliers liturgiques pour de nombreuses églises, comme les cathédrales de Chartres et du Mans ou l'abbatiale Saint-Philibert de Tournus.
Les bannières ont été créées, comme la paramentique, par Jean-Charles de Castelbajac. Elles ont été fabriquées par l’entreprise familiale Doublet, fabricant historique de drapeaux depuis plus de deux cents ans.
Toutes les paroisses sont fourni des éléments en lien avec leur vocable, leur histoire ou un détail d’architecture qui permette de les identifier: une nef pour sainte Geneviève, un cerf pour saint Eustache, une lyre pour saint Ephrem et une main transpercée d’une flèche pour saint Gilles.
Plusieurs églises portent le même vocable : quatre « Saint-Pierre », trois « Saint-Joseph » et une myriade de « Notre-Dame ». Jean-Charles de Castelbajac a réinterprété chaque symbole pour lui donner un aspect différent sur chaque bannière.
Chaque bannière comprend deux parties : le nom de la paroisse sur un fond coloré, au-dessus des symboles dessinés. Elles sont liées chromatiquement, dans la gamme de couleurs vives utilisées pour les vêtements liturgiques : «rouge, couleur du sang du Christ et des martyrs, bleu, couleur de la Vierge Marie et de la royauté, vert, couleur de l’espérance, pour les saints tournés vers la jeunesse, les pauvres ou la mission, et jaune, couleur de la fête, pour les évêques ou les fondateurs de communauté. Une autre couleur se détache, paradoxalement : le blanc avec lettres d’or, pour tout ce qui est lié au Christ (Sainte-Trinité, Cœur-eucharistique, Bon Pasteur). »
Autour de chaque dessin, la signature de l’artiste, comme « un encadrement invisible des quatre points forts qui guident ma vie, ma quête en somme » : l’étoile (du berger), l’oiseau (pour l’élévation spirituelle), le cœur (pour l’amour) et la croix (pour la foi) ... Tout a un sens, et c’est très important, car c’est ce qui donne plus de force et une portée plus universelle. »
extraits de l'article de Charlotte Reynaud pour le diocèse de Paris. Pour le lire en entier : clic ici !