Le défilé des modèles couture 2018-2019 de la maison Christian Dior marque un retour à un  classicisme élégant et sobre. Avec quelques belles découvertes, inspirées des tapisseries  mille fleurs médiévales comme La Dame à la licorne.

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Découverte au château de Boussac, en Creuse, la tapisserie de La Dame à la licorne, considérée comme un des grands chefs d’œuvre de l'art occidental, est aujourd'hui exposée au Musée de Cluny, Musée national du Moyen Âge, à Paris. Des  visites guidées sur le thème Magiques licornes sont proposées dans le cadre de l'exposition éponyme à visiter jusqu'au 25 février 2019.

L'exposition tend à mettre en avant « la diversité des contextes dans lesquels (la licorne) est représentée à la fin du Moyen-Age à l’époque où sont tissées les tapisseries de La Chasse à la Licorne […] et de La Dame à la Licorne », ainsi que sa postérité dans l'art et la littérature. Un animal représenté sous diverses apparences par les artistes, revêtant « des significations variées ».

Tentures, costumes, peintures… Autant de supports pour retracer la représentation de la licorne à travers l’histoire, du Moyen-Age à aujourd’hui, et son influence sur l’art. L’exposition se termine sur un dernier hommage aux tentures du XIV^e siècle avec cinq tapisseries de Claude Rutault. Et la boucle est bouclée.

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La Creuse, d'où vient la tapisserie de la Dame à la licorne, est aussi connue pour ses tapisseries et la Cité internationale de la Tapisserie, inscrite au patrimoine immatériel de l'humanité par l'UNESCO. Dans les manufactures, on a tissé une peau de licorne imaginée par Nicolas Buffe. réalisée en porcelaine, laine et soie dans l'atelier Patrick Guillot, elle estexposée au Musée de Cluny.

 A Aubusson, on tisse aussi aujourd'hui Tolkien, une autre fresque en plusieurs tableaux.

A sa façon, Michèle Gleizer avait aussi interprété La Dame à la licorne et l'esprit des tapisseries médiévales avec son talent si personnel, respectueux de l’œuvre qui l'inspirait et aussi rempli  d'énergie et d'inventivité, .

L'exposition estivale de Gigny s'est achevée jeudi 9 août avec un beau bilan : 1304 visiteurs  pour cette édition 2018. Outre l'archéologie de l'abbaye de Gigny, qui fera l'objet de sondages  en septembre avec une présdentation des résultats le 15 septembre à 15h, l'exposition s'est intéressée cette année au bestiaire de la Petite Montagne ! Des dinosaures à la pyrale, un panorama vertigineux  !

Nous avons (re)découvert le site à pistes de dinosaures de Coisia avec Patrick Marcel et Thibaut Mottet, l'enfant du pays qui le premier avait remarqué les empreintes.

Nous avons visité des élevages (escargots et ferme au Moulin de Burignat à lait à comté bio au GAEC de l'Abbaye à Gigny). Explications et dégustations  !

Nous en savons désormais  plus sur les loups avec Colette Merlin et le cochon avec Michel Vernus... Nous en savons davantage, grâce à Martine Sautory, sur les sculptures et modillons médiévaux sculptés qui ornent l'église de Gigny.

Venus de France, de Berlin et de Nouvelle-Zélande, avec même un homme aux fuseaux !,  avons appris les rudiments de la dentelle avec les Dentellières de Cluny et compris la technique de la mosaïque avec Jean-Louis Monnier.

Les visiteurs et visiteuses ont apprécié cette exposition entièrement renouvelée, comme tous les ans, par rapport à celle des années précédentes. Les photographies de Jacques Lubczanski et Philippe Tatre, les p'tits bêtins tout doux de Christelle Fillod, les ganivelles de Pascale Maheut et les mosaïques de Jean-Louis Monnier complétaient bien les nombreux objets prêtés psr de nombreux participants à la préparation de cette exposition.

Merci aux brodeuses qui ont réalisé un bestiaire de 101 broderies pour l'exposition : que de merveilles ! Les bestioles brodées sont déjà reparties chez leurs réalisatrices avec un petit mot de remerciement,elles le méritaient bien ! Nous reviendrons sur ces belles broderies dont certaines venues de bien loin...

Bientôt un rendez-vous permettra de placer les derniers points sur la frise participative qui est presque finie : merci Myrtille Brochoire pour cette belle idée !

Un dernier coup d'oeil à l'expo, des mots pour clore cette 9e édition, un pot amical et gourmand  ... et tout fut vite démonté et rangé.

Rendez-vous en 2019 pour la dixième édition !!

Les Dentellières de Cluny reviennent chaque année à Gigny, un village du Jura qui vaut la visite.

En venant à Gigny, les Dentellières elle gardent vivant le lien entre l'abbaye de Cluny et sa mère, Gigny.

Et elles apprennent aux personnes intéressées la technique de la dentelle du Puy sur laquelle peut s'ajouter le point de Cluny.

Cette année, l'un des thèmes de l'exposition proposée jusqu'au jeudi 9 août compris (tous les jours de 15h à 19h) à l'ancienne école de Gigny est le bestiaire de la Petite Montagne. Les Dentellières ont donc joué le jeu et proposé des modèles de dentelle adaptés : cygne, hérisson, poulain. Les stagiaires les plus habiles les ont réalisés dans l'après-midi.
 

L'atelier du 21 juillet a fait salle comble. Il en sera de même pour celui du 8 août. Ces ateliers, qui avaient connu un succès "débordant"  l'année dernière, sont maintenant sur inscription. C'est la rançon du succès et le gage d'un meilleur apprentissage.

Merci aux Dentellières de Cluny, toujours souriantes, si compétentes et si pédagogues !

Crozant est situé au Nord du département de la Creuse, tout près de l'Indre, pas loin de Nohant où vécut George Sand. Crozant est connu pour les ruines de son château dominant la confluence de la Creuse et la Sédelle.

Le paysage majestueux et sauvage de Crozant a séduit dès le début du XIXe siècle les peintres de plein-air. L'Ecole de Crozant s'est illustrée de 1850 à 1950, avec notamment un des maîtres de l'impressionnisme, le peintre Armand Guillaumin (1841-1927).

Aujourd'hui, le Centre d'interprétation du Patrimoine de Hôtel Lépinat donne les clés de compréhension du paysage et de ceux qui ont su peindre avec tant de sensibilité la "vallée des peintres".

Crozant vient d'ajouter une corde à son arc : "l'infinie broderie" !  De quoi s'agit-il ?  Voici ce qu'en dit le quotidien La Montagne du 25 juillet :

Une douzaine de bénévoles ont commencé, voilà deux ans, à broder l’histoire de Crozant. Leur objectif ? Dépasser les 70 mètres de la tapisserie de Bayeux. Les dix premiers mètres seront exposés lors de la fête médiévale du 9 août.

La fête médiévale est devenue une institution dans le paysage crozantais. Depuis plus de vingt ans, l’association des Amis de château médiéval de Crozant (ACMC) met tout en œuvre pour faire de cette journée un moment festif et culturel avec musiques, scènes médiévales et défilés, sans oublier les nombreux exposants présents pour l’occasion.
Depuis deux ans, les familiers de cette manifestation suivent avec attention l’évolution d’une broderie retraçant l’histoire médiévale de Crozant, réalisée par un collectif assidu. En 2018, les visiteurs feront une belle découverte.

Bravo Mesdames !! Nous attendons la suite de votre beau projet avec intérêt !

Pour en savoir plus sur la fête médiévale de Crozant : clic ici !

Une exposition inédite pour tout savoir sur les indiennes, leur fabrication, leur diffusion. La majorité des toiles présentées dans l’exposition proviennent de la collection de renommée internationale de Xavier Petitcol, expert en étoffes anciennes. Elles ont été acquises par le Musée national suisse en 2016.

Jusqu'au 14 octobre 2018 au château de Prangins/Musée national suisse (Suisse).

Plus d'informations : clic ici !

Pour préparer la visite, voici le communiqué de presse bien illustré et documenté : clic ici !

Un catalogue accompagne aussi cette belle exposition.