Le projet "Bannières brodées pour Gigny, Baume, Cluny..." c'est aussi l'histoire de deux oriflammes brodées et assemblées pour l'essentiel en Petite Montagne.
Les premiers rois capétiens, comme les Carolingiens, avaient un étendard à queues attaché à une lance. Charlemagne reçut de Léon III l'étendard de la ville de Rome en 796. Des manuscrits, tels le Psautier d'Utrecht (vers 830, à Reims) et des sceaux équestres de l’an1000 montrent la lance ornée de sortes de flammes, presque séparées. La Chanson de Roland (vers 1110) mentionne l’orie flambe (la flamme d’or) de Charlemagne.
2 oriflammes de 13 carrés chacune, selon la même symbolique que celle du nombre des bannières, ont été brodées sur une toile Aïda blanc cassé, 5 points au cm.
Toujours placés dans une rosace à 10 pétales, les motifs sur fond rouge représentent le logo de la Fédération des sites clunisiens … en mouvement ! Agnan Kroichvili a dessiné les positions des clés clunisiennes selon une étude sur les entrelacements de chiffres qui rappelle l’importance de la symbolique des chiffres au Moyen Age.
Sa proposition initiale, une grande bannière rectangulaire, s’est transformée en une longue bande animée par les clés en mouvement.
Une oriflamme, ici dans l'église de Gigny.