Depuis l'annonce de son départ au paradis des brodeuses, souvenirs et témoignages disent ici et là l'admiration des brodeuses pour Michèle Gleizer.
3 bouts de fil esquissent une chronologie en quelques dates, moments forts de la découverte et de la fréquentation de cette créatrice inclassable..
123petites croix raconte une entretien avec l'artiste lors de son exposition à la boutique La Croix et la Manière. C'était en 2008.
Dans le fourretout de La MTSA, le cultivé Patrick Saint-Aubin évoquait l'artiste et les liens entre ses broderies et la poésie à l'occasion de l'exposition de Michèle Gleizer à l'Aiguille en Fête. C'était en 2009.
J'ai vu chez Michèle Gleizer le panneau consacré aux oies, d'après le poème de Gaston Couté. Dans un souci de réalisme, pour mettre de la couleur dans ce panneau brodé en couleurs claires sur un torchon clair lui aussi, Michèle avait décidé de couper le cou à une oie. Les taches de sang qui jaillissaient du cou du volatile explosaient de gaité !
Autre approche, en 2012, celle de Petits potins cousus main. Le titre de l'article : Elle joue, elle brode... oui, c'est bien cela : Michèle jouait avec les mots et les points.
Très émouvant, le témoignage d'Augustine Bobine : " J'avais eu la chance d'avoir vu une de ses expositions il y a quelques années en Suisse et j'en étais revenue abasourdie, scotchée, admirative devant tant de talent. J'avais vu la fameuse Robe de Monsieur Mustapha".
Retrouvons les éventails brodés de Michèle, comme un papillon ou un souffle d'air qui nous porte vers l'avenir.